ÉRIC STEPHANY
POST INTERVISUM
Vernissage le samedi 17 mars de 16h à 21h
Exposition jusqu'au 14 avril 2007
Jeu de 22 plans
pliés impressions bleues sur papier mat
- éd. 5
Protocole d'exposition :
diviser le nombre de jours d’exposition par 22 ;
puis exposer par roulement et révéler par alternance les plans cachés à Joy.
Indices:
Interviso, visi, visum, ere : visiter, rendre visite, inspecter secrètement
Exploration rétro - active des outils de production architecturaux
Une relation topologique : souple, elliptique et sans discontinuité d’un champ à l’autre, d’un temps à l’autre
Le post scriptum d’une exposition / d’une intervention artistique
A blueprint is a plan or technical drawing usually documenting an architecture or an engineering design
http://www.lagaleriexterieure.com/usa/
histoire:Début 2007, la Galerie Extérieure présentait « The man who shot Liberty Valance », une exposition qui commençait avec la carte des Etats-Unis représentant les villes pionnières aux noms évocateurs de Freedom, Love, Unity, Independence, Hope, Triumph, Comfort, Utopia... Ces villes désignaient une terre supposément vierge comme "la surface de projection d’un rêve collectif". Elles sont devenues aujourd’hui de simples hameaux ou des villes fantôme. Chaque localité fut choisie par un artiste pour anticiper la réalisation de son projet à distance. Du 17 janvier au 13 fevrier 2007, Géraldine Longueville et Mark Geffriaud ont parcouru le pays pour accomplir les instructions qui leur avaient été données.
Eric Stephany a choisi la ville de Joy comme point de départ d’une idée et de sa diffusion/dispertion : "Here we rest in Joy", une série de 22 impressions bleutées où sont compilées un ensemble de projets non réalisés.
Joy évoque pour l’artiste un sentiment proche de l’heure bleue, une lumière entre chien et loup, un moment indécis, riche de potentialités. Architecte de formation, l’artiste détourne le vocabulaire, les techniques et les méthodes propres à l’architecture pour les confronter à d’autres champs, celui de la littérature et des arts plastiques notamment. Les blueprints qu’il réalise empruntent aux fameux plans d’architecture, caractéristiques des constructions new-yorkaises du début du XXe siècle. Une technique où les lignes blanches des gratte-ciels se détachent sur un fond bleu pétrole. L’instant figé où le batiment oscille entre l’idée et sa réalisation.
Ces 22 blueprints décrivent des projets non réalisés qui ont trait à la question du territoire et de sa difficile appropriation. Vingt-deux phrases énigmatiques ont été rédigées au sein de plans pliés avec cartouches. Chaque phrase est composée d’un « sans titre », du genre de l’œuvre, de sa description sommaire, du lieu où le projet fut pensé et de sa date. Dans la lumière bleutée de la tombée du jour ou du petit matin, le premier ensemble de blueprints fut planqué par Géraldine Longueville et Mark Geffriaud au creux de l’architecture en ruine de Joy.
Pour La Planck, Eric Stephany conçoit un dispositif d’exposition qui prolonge le projet sous la forme d’un post-scriptum. Durant un mois, les 22 blueprints dupliqués vont se succéder derrière une surface en pléxiglas sur laquelle la liste des titres a été gravée… Cette forme plastique, graphique et poétique se déploie dans le temps et dans l’espace comme la continuité « topologique » du projet.
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"Vanity - Out of date", 2000-2005
"Topologie", 2005
"Ce qui gronde dans le sous-sol", Lyon 2006
http://www.maison-neyrand.org/stephany/stephany.php